Emprise au sol: Comment la calculer ?

L ’emprise au sol est l’une des surfaces de la maison ou de la construction que vous allez édifier. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment calculer l’emprise au sol et comprendre cette notion nécessaire pour le dépôt d’un permis de construire ou une déclaration préalable aux travaux.

Définition: Qu’est ce que la surface d’emprise au sol ?

La surface de l’emprise au sol est la projection verticale d’une construction sur le sol lorsqu’elle dispose d’une structure porteuse (poteaux ou murs). C’est la définition simple que vous trouverez sur internet.

La surface de l’emprise au sol est l’une des surfaces à calculer lorsque vous avez un projet de construction d’un garage ou un abri de jardin ou l’extension d’une maison individuelle par exemple. En effet, elle permet de déterminer si votre projet nécessite le dépôt d’une demande de permis de construire ou de faire une déclaration préalable aux travaux. Elle vous permettra également de déterminer si le recours à l’architecte est obligatoire ou non.

Dans certain cas, elle peut également vous servir pour vérifier la conformité de votre projet par rapport au coefficient d’emprise au sol (CES) autorisé par le Plan Local de l’Urbanisme (PLU)

ASTUCE POUR MIEUX COMPRENDRE

Pour comprendre plus simplement, rendez-vous sur le site du cadastre.data.gouv.fr. L'emprise au sol des constructions existantes est indiquée en gris.

Surface de plancher et emprise au sol: Quelles différences ?

La surface de l’emprise au sol est une surface projetée verticalement sur le sol. Que la construction soit sur un seul ou plusieurs niveaux n’importe peu dans ce calcul. Sauf dans des cas très particuliers comme un étage déporté sur poteaux par exemple. Dans ce cas il est nécessaire de bien projeter la surface correspondante à ce débords sur le sol. Cette surface est mesurée au nu extérieur des constructions à prendre en compte.

La surface de plancher est une surface qui est calculée en tenant compte de tous les niveaux. Elle correspond à la somme des surfaces de chaque niveau clos et couvert d’une construction, mesuré à partir du nu intérieur des façades. Pour une demande de permis de construire, elle est souvent associée à la surface taxable.

Comment calculer la surface de l'emprise au sol ?

La surface de l’emprise au sol est une surface qui est exprimée en m². Il suffit de multiplier la largeur par la longueur de vos constructions. Le calcul est un peu plus délicat si votre projet n’est pas rectangulaire, mais vous pouvez parfois simplement décomposer en plusieurs rectangles. Puis vous les additionnez ensemble pour connaître la surface d’emprise au sol totale.

Vous pouvez regarder notre schéma explicatif en fin de cet article pour mieux comprendre.

Qu'est-ce qui compte dans emprise au sol ?

Comme nous l’avons vu précédemment, la surface de l’emprise au sol est calculée depuis les murs extérieurs de votre maison. Les débords et marquises non soutenus par des poteaux ne sont donc pas à prendre en compte. Par conséquent, les carports, pergolas, terrasses couvertes,… étant soutenus par des poteaux sont donc à inclurent dans le calcul. Voyons quelques types de constructions prises en compte ou non dans le calcul de l’emprise au sol (liste non exhaustive):

Aire totale depuis les murs extérieurs

L’emprise au sol d’une construction est mesurée à partir du nu extérieur.

Les escaliers extérieurs en béton

Un escalier en béton est une structure permanente. De ce fait, il faut l’ajouter dans la surface d’emprise au sol.

Terrasses couvertes (avec débords de toit sur poteaux)

Une terrasse couverte par un toit soutenu par des poteaux est prise en compte dans l’emprise au sol.

Les terrasses surélevée de plus de 60cm par rapport au sol

D’une manière générale, les terrasses surélevée de plus de 60cm par rapport au sol constitue de l’emprise au sol

Porche couvert

Un porche couvert constitue de l’emprise au sol avec partir du moment où il est soutenu par un poteau ou un mur.

Garage

Un garage qu’il soit indépendant ou accolé à une maison constitue de l’emprise au sol.

Carport

Un carport qu’il soit indépendant ou accolé à une maison constitue de l’emprise au sol.

Véranda

Une véranda qu’elle soit indépendante ou accolée à une maison constitue de l’emprise au sol.

Pergola

Une pergola qu’elle soit indépendante ou accolée à une maison constitue de l’emprise au sol.

Surfaces non prises en compte dans le calcul de l'emprise au sol:

Les différents niveaux d'une construction

Comme nous l’avons vu plus haut, il ne faut pas confondre la surface de plancher et la surface d’emprise au sol. Pour une maison standard par exemple, et sans niveau déporté, seule la surface projetée verticalement sur le sol, sera à prendre en compte.

Les débords de toiture ou marquises

Les débords de toiture, marquises ou auvents ne sont pas pris en compte dans la surface d’emprise au sol et que s’ils ne sont pas soutenus par des poteaux

Les terrasses non couvertes

Les terrasses non couvertes ne sont pas pas prises en compte dans la surface d’emprise au sol. Si elle est couverte par une toiture sans poteaux, elle n’est également pas prise en compte.

Les balcons

Comme un balcon est une structure aérienne sans support (ni poteaux ni murs), il n’est pas à prendre en compte.

Les places de stationnements

Les escaliers en bois ou sur plots par exemple

Les escaliers en bois ou les escaliers sur plots béton sont considérés comme des structures démontables (non permanentes), ils ne sont donc pas à prendre en compte.

Comment calculer la surface d'emprise au sol de votre maison ?

Pour calculer la surface de l’emprise au sol de votre maison vous devrez prendre en compte tous les éléments vu précédemment. Mais comment faire si vous n’avez aucune cotes de votre maison ou qu’elle a une forme atypique ?

Il existe un outil gratuit en ligne pour mesurer la surface de l’emprise au sol de votre maison si elle est existante : https://www.cadastre.gouv.fr

Comment calculer la surface de l'emprise au sol de votre maison ?

ASTUCE: Calculer la surface de l'emprise au sol de votre maison

Vous pouvez calculer approximativement la surface de l'emprise au sol grâce au cadastre.gouv.fr ÉTAPE 1 - Trouver la parcelle de votre maison à l'aide de l'adresse postale ou les références cadastrales. ÉTAPE 2 - Cliquez sur VOIR (gratuit), une fenêtre s'ouvre. ÉTAPE 3 - Cliquez sur Outils avancée puis sur l'outil mesurer puis mesurer une surface. ETAPE 4 - Cliquez sur les angles de votre maison puis entrée. Vous obtiendrez alors l'aire de la zone sélectionnée

Aller sur le site du cadastre.gouv.fr

Comment calculer le coefficient de l'emprise au sol (CES) d'un terrain ?

Le calcul du coefficient de l’emprise au sol (CES) d’un terrain est un rapport permettant de mesurer la densité de l’occupation du sol en urbanisme. Il est obtenu en divisant la quantité de sol occupée par une construction par la taille de la parcelle qu’il occupe. Ainsi, un coefficient d’emprise au sol est immanquablement compris entre 0 et 1.

Exemple de calcul:

Données pour le calcul de notre exemple:

  • Surface du terrain = 1000 m²
  • CES maxi = 0,2

De ce fait, la surface maximale constructible de ce terrain est de 200m² (1000m² x 0,2 = 200m²). Autrement dit, la surface maximale au sol de votre construction ne devra pas dépasser les 200m² au sol.

Schéma explicatif: comprendre la surface de l'emprise au sol

Questions / Réponses

Les surfaces à prendre en compte dans la surface d’emprise au sol sont les surfaces des constructions au nu extérieur, les escaliers extérieurs en béton, les terrasses couvertes ou surélevées, les porches, les garages, les carports, les vérandas, les pergolas, … (liste non exhaustive)

Oui. Un garage est une surface close et couverte. Par conséquent, elle fait partie des surfaces à prendre en compte dans le calcul du CES.
Oui. Comme le garage, la pergola est une surface prise en compte dans le calcul de l’emprise au sol. C’est une surface couverte (sur poteaux), considérée comme fixe.

Il existe un bonus de constructibilité qui permet d’augmenter la surface de l’emprise au sol de 30%.

L’article L. 151-28 du Code de l’urbanisme, complété par le décret n° 2016-856 du 28 juin 2016, qui instaure ce « bonus de constructibilité » pour les bâtiments faisant preuve d’exemplarité écologique ou environnementale, ou étant à énergie positive. Pour en bénéficier votre projet devra respecter différents critères.

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