Déclaration préalable de travaux: Guide complet 2024

La déclaration préalable de travaux (DP ou DPMI), autrement appelé déclaration de travaux est une demande d’autorisation d’urbanisme obligatoire pour réaliser certains travaux. Elle permet au service de l’urbanisme de vérifier la conformité de votre projet.

Comprendre la règlementation et savoir établir une déclaration préalable de travaux sereinement.

Définition : Qu'est-ce qu'une déclaration préalable de travaux ?

La déclaration préalable de travaux est un dispositif administratif essentiel en urbanisme. Elle s’applique aux projets de construction, rénovation ou extension qui ne nécessitent pas un permis de construire, mais doivent respecter les règles du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Cette procédure est vitale pour des travaux tels que l’installation de clôtures, la construction d’annexes de petite taille, de abris de jardin, ou les modifications de l’aspect extérieur d’un bâtiment. En soumettant ce dossier, incluant le formulaire CERFA (13703 ou 13404 ou 13702..) et d’autres pièces justificatives, à votre mairie, vous vous assurez que votre projet est conforme aux réglementations locales. L’approbation de cette déclaration vous autorise à procéder légalement, évitant ainsi des problèmes futurs liés au non-respect des normes d’urbanisme.

Quels sont les travaux soumis à déclaration préalable ?

La déclaration préalable de travaux est une formalité obligatoire pour certains types de projets de construction ou de modification. Voici une liste détaillée des travaux qui nécessitent cette démarche administrative :

1. Constructions nouvelles

  • Toute création de surface de plancher ou d’emprise au sol supérieure à 5 m² et inférieure ou égale à 20 m².

  • Ce seuil peut être porté à 40 m² en zone urbaine si le projet respecte le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

2. Extensions, surélévations et aménagements de combles

  • Agrandissement d’une construction existante inférieur à 40 m² en zone urbaine ou 20 m² hors zone urbaine.

  • Surélévation d’un bâtiment pour augmenter la surface habitable.

  • Aménagement de combles avec création de surface de plancher ou d’emprise au sol dans ces mêmes limites.

3. Aménagements extérieurs et constructions d’annexes

  • Installation d’un carport, abri de jardin, garage, dépendance ou toute autre annexe dont la surface de plancher ou l’emprise au sol est inférieure à 20 m².

  • Si la surface dépasse ce seuil, un permis de construire est requis.

4. Piscines et équipements extérieurs

  • Construction de piscines dont la superficie du bassin est inférieure à 100 m² et qui ne sont pas couvertes de manière permanente.

  • Installation de clôtures ou de portails, selon les règles locales.

5. Modifications de l’aspect extérieur

  • Toute modification de façade, remplacement de portes ou fenêtres, changement de matériau de toiture ou ravalement nécessitant une modification visible.

  • Ces travaux doivent respecter les prescriptions éventuelles du PLU ou des zones classées.

6. Murs et clôtures

  • Construction de murs dont la hauteur est supérieure ou égale à 2 mètres.

  • Installation ou modification de clôtures, surtout si elles sont soumises à des règles spécifiques dans le PLU.

7. Changement de destination

  • Transformation d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment pour en changer l’usage, comme convertir un local commercial en habitation ou une grange en bureau.

  • Si des travaux modifiant les structures porteuses ou la façade sont également prévus, un permis de construire est nécessaire.


En résumé, tout projet impactant la surface, l’emprise au sol, ou l’aspect extérieur d’un bâtiment, ainsi que tout changement d’usage, peut nécessiter une déclaration préalable. Avant de lancer vos travaux, vérifiez auprès des services d’urbanisme de votre commune les spécificités locales applicables à votre projet.

Peut-on construire sans déclaration préalable ?

Il est possible d’effectuer certains travaux sans déclaration préalable, mais cela est soumis à des conditions très strictes. Votre construction doit représenter moins de 5 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol, autrement dit, des travaux de très faible envergure. Pour toute surface supérieure, une autorisation d’urbanisme, qu’il s’agisse d’une déclaration préalable ou d’un permis de construire, devient obligatoire.

Si vous choisissez de réaliser des travaux sans effectuer la déclaration nécessaire, vous prenez des risques importants. Cela constitue une infraction au Code de l’urbanisme. Si un agent de l’État, de police ou d’urbanisme constate l’infraction, un procès-verbal peut être établi. Ensuite, le tribunal de grande instance pourra statuer et imposer des sanctions telles que :

  • L’arrêt immédiat des travaux, même si ceux-ci sont presque terminés ;
  • La démolition totale de vos constructions illégales ;
  • La mise en conformité de vos travaux, selon l’article L.480-14 du Code de l’urbanisme.

Il est également important de noter que l’infraction peut être constatée jusqu’à 10 ans après la réalisation des travaux. En plus des sanctions administratives, vous risquez une amende comprise entre 2 000 € et 6 000 € par mètre carré construit, conformément à l’article L.480-4 du Code de l’urbanisme. Ces conséquences montrent clairement que la loi est intransigeante en matière de respect des règles d’urbanisme.

Si vos travaux ont déjà été réalisés sans déclaration préalable, sachez qu’une régularisation est possible. Vous devrez déposer un dossier comportant les mêmes éléments que pour une déclaration préalable classique. Toutefois, vous devrez préciser dans le formulaire Cerfa qu’il s’agit d’une régularisation. Bien que cette démarche permette de rectifier une situation, elle peut s’avérer plus complexe et coûteuse que de déclarer vos travaux avant de les entreprendre.

Pour éviter ces désagréments, nous vous conseillons vivement de toujours vérifier auprès des services d’urbanisme de votre mairie si une déclaration est nécessaire. En respectant les démarches administratives, vous vous assurez de mener vos travaux en toute légalité et évitez de lourdes conséquences juridiques et financières.

Quel est le prix d’une déclaration préalable de travaux ?

Le coût de la déclaration préalable de travaux est gratuit en France. Cependant, si vous faites appel à un professionnel pour la préparation de votre dossier, les coûts peuvent varier. En moyenne, ces frais se situent entre 300 et 800 euros, dépendant de la complexité du projet. Bien que non obligatoire pour une déclaration préalable, si vous avez recours aux  services d’un architecte, le coût peut atteindre jusqu’à 50€ par mètre carré. Il est également important de prendre en compte les taxes supplémentaires comme la taxe d’aménagement, qui sont basées sur la nature et l’étendue des travaux.

Dossier réalisé par
Prix
Temps requis (vous)
Risque de refus
Vous-même (expert)
0€
8h
Risque de refus modéré
Vous-même (débutant)
0€
11 à 35h
Risque de refus élevé
Dessinateur expérimenté
à partir de 300€
30 min à 1h
Risque de refus faible
Architecte
à partir de 1500€
30 min à 1h
Risque de refus faible

Le recours à un architecte est-il nécessaire ?

Le recours à un architecte n’est généralement pas obligatoire pour déposer une déclaration préalable de travaux. Vous pouvez tout à fait concevoir et déclarer votre projet par vous-même, à condition que votre projet ne dépasse pas certains seuils. Cependant, si votre projet crée plus de 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol, et que la surface totale (existante + projetée) de plancher ou d’emprise au sol de votre habitation dépasse 150 m² après travaux, l’intervention d’un architecte devient obligatoire.

Dans ce cas, la déclaration préalable de travaux n’est plus suffisante : vous devrez également déposer un permis de construire. Cette exigence vise à encadrer les projets de grande envergure afin d’assurer leur conformité avec les règles d’urbanisme et les normes architecturales.

Pour les projets de moindre importance, où ces seuils ne sont pas atteints, vous êtes libre de déposer une déclaration préalable sans assistance d’un architecte. Toutefois, il est vivement conseillé de vérifier vos calculs et de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou tout autre document réglementaire applicable à votre commune pour éviter toute erreur ou refus administratif.

Quelles sont les taxes liées à la déclaration préalable de travaux ?

Lorsque vous déposez une déclaration préalable de travaux, plusieurs taxes peuvent être applicables, en fonction des caractéristiques de votre projet :

  • Taxe d’aménagement : Cette taxe se calcule sur la base de la surface taxable du projet, qui comprend toutes les surfaces closes et couvertes de plus de 1,80 mètre de hauteur. La taxe d’aménagement se divise en trois parts :

    • Part communale : appliquée automatiquement dans les communes avec un PLU ou POS.
    • Part départementale.
    • Part régionale (pour l’Île-de-France).
  • Taxe foncière : Un impôt local qui concerne tous les propriétaires immobiliers, y compris ceux dont les biens sont en location.

Les éléments suivants sont pris en compte dans le calcul de la surface taxable :

  • Tous les bâtiments, y compris combles, caves, celliers dépassant 1,80 mètre de hauteur.
  • Annexes comme les abris de jardin ou dépendances.
  • Les surfaces déduites incluent les épaisseurs des murs extérieurs et les trémies d’escaliers.

Il est important de noter que certains aménagements non inclus dans la surface taxable, comme les places de stationnement ou les panneaux solaires, peuvent être soumis à des taxes forfaitaires. Pour un calcul précis de la taxe, il est conseillé de se référer aux outils mis à disposition par le ministère.

Comment faire un dossier de déclaration préalable de travaux ?

Pour effectuer une déclaration préalable de travaux, voici les étapes détaillées à suivre :

  1. Consultez le Plan Local d’Urbanisme (PLU) :
    • Déterminez la réglementation spécifique à votre parcelle.
    • Utilisez le Géoportail de l’urbanisme pour vérifier la réglementation si votre commune y est raccordée.
    • En zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ABF), consultez l’Atlas du patrimoine pour connaître les restrictions spécifiques.
  2. Montage de votre dossier de demande préalable :
    • Pour monter votre dossier de déclaration préalable de travaux, vous devez y inclure les pièces suivantes :
[ DPMI1 ou DP1 ]

Plan de situation du terrain

Le plan de situation permet d’identifier les règles d’urbanisme applicables, ce plan permet de situer le terrain sur la commune et de localiser sa zone. On peut y ajouter une photographie aérienne pour mieux situer le terrain dans son environnement.

[ DPMI2 OU DP2 ]

Un plan de masse des constructions à édifier ou à modifier

Le plan de masse est un plan plus rapproché qui permet de visualiser les bâtiments et parcelles voisines. Les dimensions et l’implantation du projet sur le terrain y figure avec les cotations dans les 3 dimensions: largeur, longueur et hauteur/altitudes. On doit visualiser le raccordement des réseaux VRD (Voirie Réseaux Divers), les bâtiments, végétations, accès créés ou supprimés.

DP2 Plan de masse
[ DPMI3 ou DP3 ]

Un plan en coupe du terrain et de la construction

Ce plan, en réalité cette coupe, permet de visualiser le projet sur un plan coupé du terrain sur toute sa longueur depuis les limites de la parcelle. Il y figure les altitudes, hauteurs de construction, profondeur des fondations, profil du terrain..

[ DPMI4 ou DP4 ]

Un plan des façades et des toitures

Les élévations des façades et des toitures existantes permettent de visualiser l’aspect extérieur de l’existant avec ses ouvertures: portes, fenêtres, baies vitrées, … ainsi que les hauteurs sur un plan différent. On repère aussi les débords de toiture.

[ DPMI5 ou DP5 ]

Représentation de l'aspect extérieur

Les élévations des façades et des toitures projetées permettent de visualiser l’aspect extérieur du projet avec ses ouvertures: portes, fenêtres, baies vitrées, … ainsi que les hauteurs sur un plan différent. On repère aussi les débords de toiture.

DP5 / DPMI5
[ DPMI6 ou DP6 ]

Un document graphique (3D)

Le document graphique permettant d’apprécier l’insertion du projet de construction dans son environnement est en réalité une modélisation 3D intégré sur l’une des photographies du terrain. Idéalement, intégrée sur une photographie prise depuis l’espace publique.

[ DPMI7 ou DP7 ]

Une photographie permettant de situer le terrain dans l’environnement proche

Cette photographie a pour but de situer l’emplacement future de la construction ou du projet sur le terrain. On peut éventuellement aussi y apercevoir les constructions voisines proches.

[ DPMI8 ou DP8 ]

Une photographie permettant de situer le terrain dans le paysage lointain

Cette photographie a pour but de situer le terrain au milieu de son environnement. On y aperçoit les maisons, terrains voisins.

[ DPMI8.1 ou DP8 ]

Notice descriptive

La notice est un document écrit qui présente le projet dans sa globalité, la configuration du terrain avant et après travaux, les matériaux et coloris prévus pour la construction.

DP8.1 ou DPMI8.1
      • En zone ABF, une notice supplémentaire DP11 est nécessaire pour décrire l’impact du projet sur le patrimoine environnant. Vous devrez décrire la mise en oeuvre.
    • Assurez-vous que votre projet est conforme aux règles du PLU ou aux préconisations de l’ABF.
    • Si la commune n’a pas de PLU, respectez la réglementation nationale.
    • Remplissez le formulaire Cerfa approprié (généralement le 13703 pour les maisons individuelles ou le 13404 pour d’autres constructions).

D’autres pièces peuvent venir s’ajouter à votre dossier suivant les caractéristiques et la localisation de votre projet.

Où déposer le demande ?

Une fois votre dossier de déclaration préalable de travaux complet, plusieurs options de dépôt sont disponibles :

  • Envoi par courrier recommandé avec accusé de réception : Une méthode sécurisée pour s’assurer que votre dossier arrive à destination.
  • Dépôt direct en mairie : Permet un contact direct et la possibilité de poser des questions supplémentaires.
  • Transmission dématérialisée : De nombreuses mairies offrent maintenant la possibilité de soumettre les demandes en ligne.

Lors du dépôt en format papier, prévoyez au moins quatre exemplaires du dossier pour faciliter la consultation par les différents services municipaux. Après le dépôt, la mairie vous attribuera un numéro d’enregistrement et vous remettra un récépissé de dépôt.

Qui délivre les autorisation de travaux ?

L’autorité compétente pour délivrer les autorisations de travaux est la mairie de votre commune. Après le dépôt de votre dossier, un instructeur spécialisé l’examinera pour vérifier sa conformité avec les réglementations locales et sa faisabilité urbanistique. Finalement, c’est le maire de votre ville qui prend la décision finale sur l’approbation de votre projet, sur la base des analyses et recommandations de l’instructeur.

Quel est le délai pour obtenir une déclaration de travaux ?

Le délai pour obtenir une réponse à votre déclaration préalable de travaux varie généralement de un à deux mois. Ce délai dépend du type de projet et de sa localisation. Après le dépôt de votre dossier, un avis indiquant les caractéristiques de votre projet sera affiché en mairie. Si vous ne recevez pas de réponse de la mairie après le délai imparti, vous pouvez considérer que votre demande a été acceptée tacitement. Toutefois, il est recommandé de demander une confirmation écrite avant de commencer les travaux.

Quel est la durée de validité ?

La durée de validité d’une demande préalable de travaux est de 5 ans au maximum si renouvellement. En effet, de base l’autorisation à une durée de validité de 3 ans, renouvelable deux fois 1 an.

Est-il obligatoire d'afficher une déclaration préalable ?

Oui, il est obligatoire d’afficher une déclaration préalable sur le terrain une fois qu’elle est accordée. Ce panneau doit être mis en place pour informer le public de votre projet. Les dimensions minimales du panneau sont de 80 cm par 120 cm, et il doit être visible depuis la voie publique. Sur ce panneau doivent figurer :

  • La référence du dossier.
  • La date de délivrance de l’autorisation.
  • Les noms des bénéficiaires.
  • La nature du projet.
  • La hauteur des constructions.
  • La surface des bâtiments à démolir.
  • La superficie du terrain.
  • L’adresse de la mairie pour la consultation du dossier.
  • Les droits de recours des tiers.

Le panneau doit rester en place jusqu’à l’achèvement des travaux.

Qu’est-ce que le délai de recours des tiers ?

Le délai de recours des tiers est une période pendant laquelle les personnes affectées par votre projet de construction peuvent formuler des objections. Ce délai commence dès l’affichage de votre déclaration préalable sur le terrain. Il dure généralement deux mois. Durant cette période, toute personne justifiant d’un intérêt peut contester votre projet, souvent en prouvant que celui-ci affecte négativement ses conditions d’utilisation ou d’occupation de son propre bien. Si aucun recours n’est formulé dans ce délai, vous pouvez généralement poursuivre vos travaux sans crainte d’une contestation ultérieure.

Est-ce que la mairie peut refuser une déclaration de travaux ?

Oui, la mairie peut refuser une déclaration de travaux. Un refus peut être émis si le projet ne respecte pas les règles d’urbanisme locales, comme définies dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU), ou s’il ne suit pas les recommandations de l’Architecte des Bâtiments de France en zone protégée. Les raisons du refus peuvent inclure des problèmes liés à l’esthétique du bâtiment, à l’impact environnemental, ou à la sécurité. En cas de refus, la mairie doit fournir une explication détaillée, et le demandeur a la possibilité de modifier son projet ou de contester la décision.

FAQ: Questions / Réponses

Quels sont les travaux que l'on peut réaliser sans autorisation ?

En France, certains travaux peuvent être réalisés sans autorisation préalable selon le code de l’urbanisme. Voici une liste des principaux travaux qui n’exigent généralement pas de demande de permis de construire ou de déclaration préalable :

  1. Travaux de faible ampleur : Les petits travaux tels que le ravalement de façade, le remplacement d’une fenêtre par une autre similaire, ou encore la réparation d’une toiture sans modification de l’aspect extérieur.

  2. Aménagements intérieurs : Les modifications à l’intérieur d’un bâtiment qui ne changent pas l’aspect extérieur et qui ne touchent pas à la structure porteuse.

  3. Clôtures : Dans certains cas, notamment dans les zones non protégées ou non sensibles, l’installation d’une clôture peut ne pas nécessiter de déclaration préalable.

  4. Piscines de petite taille : Les piscines de moins de 10 m² sont généralement exemptées de toute formalité (hors zone protégée).

  5. Abris de jardin de petite surface : Les constructions légères et non permanentes comme les abris de jardin de moins de 5 m².

  6. Entretien et réparations courantes : Les travaux qui ne modifient pas l’aspect extérieur d’un bâtiment et qui ne représentent pas un changement d’usage.

Il est important de noter que les règles peuvent varier en fonction des zones (zones protégées, secteurs sauvegardés, etc.) et il est toujours recommandé de vérifier auprès de la mairie de votre commune pour s’assurer de la conformité des travaux envisagés avec la réglementation locale.

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